Aller au contenu principal

Menu du compte de l'utilisateur

  • Menu utilisateur Menu utilisateur
    • S'inscrire
    • Se connecter
Hub | Open Business Foundation
  • Agenda Commun
  • Ressources
  • Explorer
    • Le flux des activités
    • Tous les groupes
    • Toutes les organisations
  • La fondation
Rechercher
Simon Rossi
Simon Rossi
Il y a 2 années Visibilité Public

On a organisé hier une causerie sur le thème "quel rôle pour l'(open) science face aux crises écologiques" à Ideavox.

L'idée était de proposer un moment d'échange entre citoyens (non chercheurs/scientifiques) pour autant sensibiliser à ces évolutions dans la science provoquée par le numérique que pour discuter sur ce que l'on peut attendre de l'open science et de la science en général dans un contexte de crise écologique.

J'ai introduit ce sujet de l'open science au service de ces crises de l'anthropocène en apportant l'un des exemples qui me semble le plus significatif : les rapports du GIEC.

Un corpus en libre accès qui permet de nous éclairer collectivement sur les problématiques écologiques, qui rend possible la mise en place de ressources dérivées comme l'a fait la Fresque du Climat.

Une heure d'échange a suivi avec une bonne dizaine de personnes, où nous avons par exemple abordé cette idée d'avoir des solutions/technologies communes facilement ré-appropriable par les organisations, avec une mutualisation de la R&D appuyé par une coalition d'universités.

Un des problèmes abordé a été la possible captation des émissions des centrales à charbon qui en plus de polluer contiennent des composants réutilisables mais où il n'existe pas de technique appropriée. Il a été question de la faible/difficile incitation financière des entreprises à mettre en œuvre ce genre de recherche dû à leur contrainte de profitabilité, et où la puissance publique pourrait avoir un rôle dans ce financement.

On a parlé du poids des entreprises au sein des universités, de leur relative appropriation de la recherche, notamment celle en libre accès, sans toujours de réelle rétribution, avec une interrogation du cadre juridique nécessaire pour éviter cela.

A été partagé cette idée qu'à la fois la science permet de trouver des solutions plus techniques, mais que c'est aussi un outil pour nous éclairer sur la situation, un moyen d'éducation pour orienter notre action.

La question de notre capacité à agir a émergé, avec un certain sentiment d'impuissance pour peser sur ces sujets. À mes yeux, l'intérêt était déjà de sensibiliser en tant que citoyen pour s'approprier davantage ces dimensions.

La complexité et la technicité de la science a été amené, avec cette nécessité de la rendre plus accessible, à travers des intermédiaires, de pousser la vulgarisation. J'ai en l'occurrence cité Wikipédia qui contribue à ce travail d'intermédiation.

Des discussions que j'ai trouvé bien agréable et qui je l'espère ont permis de rapprocher un peu citoyen, (open) science et écologie.

[cross-publication LinkedIn & hub ideavox]

Aimer cette publication
2 j'aime
Dislike 0

Pied de page

  • Accueil et horaires
  • Contact et plan d'accès
  • Cadre juridique